“Acceptance
is the answer to ALL of my problems today. When I am disturbed, it is because I
find some person, place, thing or situation- some fact of my life- unacceptable
to me, and I can find no serenity until I accept that person, place, thing, or
situation as being exactly the way it is supposed to be at this moment.
Nothing, absolutely nothing, happens in God's world by mistake. […] unless I accept my life completely on life's
terms, I cannot be happy. I need to concentrate not so much on what needs to be
changed in the world as on what needs to be changed in me and in my attitudes.”
Ma seconde session de chimiothérapie a eu lieu mardi dernier. Je
prenais pour acquis que tout se passerait tel que la première fois, et que je
poursuivrais toutes mes activités exactement comme je l’entendais, mais ce ne fut
pas le cas. Il y a bien eu les nausées la première journée, et pendant les
trois jours suivants, la surexcitation. Je me réveillais dès 4 h et je roulais
sans arrêt jusqu’au soir. Les somnifères
prescrits n’aidant pas, vendredi, j’étais complètement épuisée, puis dimanche, abattue
et déprimée.
En examinant bien la liste de mes médicaments lundi après-midi,
mon médecin constata que la quantité de cortisone présente dans mon protocole
de chimiothérapie et des médicaments pris pendant les trois jours suivants
étaient suffisants pour causer une grande euphorie, suivi par un des effets secondaires,
la dépression. De plus, le relaxant musculaire que je prenais le soir contient,
comme le somnifère prescrit, des doses combinées de cortisone suffisantes pour
causer des cauchemars et entraver le sommeil. La médication a été ajustée, et j’ai
lentement remonté la pente pour enfin me sentir moi-même hier. Il s’est passé
une semaine depuis le second traitement.
Quelle leçon! J’ai compris qu’avec ce cancer et les traitements
aux deux semaines qui s’ensuivent, je ne peux rien prévoir, si ce n’est qu’au
fil du temps, je me sentirai progressivement plus fatiguée. S’il y a bien un
moment de ma vie ou je dois apprendre à vivre un jour à la fois, c’est
maintenant. Christian Bobin a écrit : « La vie est un cadeau dont je
défais les ficelles chaque matin au réveil. » C’est ainsi que je souhaite
vivre. Accepter l’état dans lequel je me trouve chaque journée qui se présente
à moi, et savoir apprécier les moments
où je n’ai pas l’énergie pour peindre, bloguer, marcher, comme étant des
occasions de repos, de régénérescence, de recueillement. Ne rien faire. Ce sera
sans doute mon plus grand défi.
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