J’ai reçu aujourd’hui le quatrième traitement du second
protocole de chimiothérapie. J’en suis au tiers du nombre prévu de ce dernier.
Il ne reste donc que deux mois de chimiothérapie. Je me sens positive, même si
pour la deuxième semaine consécutive, mes globules blancs sont à la baisse. Si
leurs nombres diminuent en deçà d’une quantité indiquée, il se pourrait que je
sois forcée de prendre une pose de la chimiothérapie de manière à donner la
possibilité aux globules blancs de se régénérer plus rapidement faute de quoi
on me ferait des injections facilitant ce processus de régénérescence.
Je me suis mise à la relecture d’Anticancer, ce livre extraordinaire de David Servan-Schreiber que j’avais
lu l’été dernier. À la suite d’une période des Fêtes où j’ai fait certains
écarts dans mon alimentation, il s’avère que c’est une lecture motivant résolument
la prise en charge de ma santé physique et mentale, et je le recommande
fortement à tous. Il s’agit pour moi d’une bonne révision de tous les aliments
anticancers liés au cancer du sein, entre autres, mais aussi de la découverte
de certaines informations qui m’avaient échappé.
Malgré les soins attentifs prodigués par les spécialistes,
malgré leur patience et leur gentillesse face à des personnes confrontées au
plus grand désarroi, les réponses obtenues aux questions portant sur l’alimentation
sont tout à fait stéréotypées : « Mangez ce que vous aimez. De toute
façon, ça ne fait pas une grosse différence. » Il est pourtant
incontestable que le nombre de femmes orientales souffrant d’un cancer du sein,
entre autres, est beaucoup moins élevé que chez les femmes occidentales, et il
a été prouvé que la cause en est largement liée à l’alimentation. À l’hôpital,
on m’a dit qu’il n’y avait rien à faire pour accroître le nombre de mes
globules blancs. Servan-Schreiber affirme pourtant que dans des études
universitaires japonaises, les patients qui reçoivent des extraits de
champignons voient le nombre et l’activité de leurs globules blancs augmenter
notablement, y compris à l’intérieur même de la tumeur. Anticancer affiche un magnifique tableau de différents champignons
agissant sur la croissance des cellules du cancer du sein, avec les pleurotes
en tête. Je connais de nombreux aliments anticancers figurant depuis des mois
dans mon alimentation quotidienne, mais je miserai dorénavant sur les facteurs synergiques
des aliments. Consommer, par exemple, du thé vert avec des pleurotes au même
repas, augmentent les propriétés bénéfiques de ces aliments. Et pourquoi ne pas
y ajouter un morceau de chocolat noir!
Si certains disent que les résultats de telles et telles
recherches ne sont pas prouvés, il est tout de même parfaitement établi que le
type d’alimentation que j’adopte ne fait courir aucun danger à ceux qui le
suivent et entraîne, au contraire, des bienfaits pour la santé qui dépassent
largement le cadre du cancer. Ce qui signifie qu’au minimum, en suivant ces
principes, on se fait beaucoup de bien. Je vous tiendrai au courant de l’effet
de ma consommation de pleurotes sur le niveau de mes globules blancs.
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