C’est une toile blanche d’une neige nouvelle à peine déposée. Aucun faux pas sur l’immaculée, aucune ombre, que l’aurore d’une vie dans la lumière qui s’étale. En attente du geste, elle invente un langage, s’étire dans le désir, enfante des milliers de demains habillés d’un souffle ingénu.
Des pas ensuite. Des pas lents, inconnus, et des teintes de sable que soulève le vent. Alors que l’aube s’engonce dans un voile obscur, au cœur s’incrustent les premiers grains d’un blanc sombre à perte de vue. Le gris se dépose au bout des lèvres. Angélique.
La nuit s’installe; sous des airs ténébreux, implore l’indulgence du regard. Dans une valse de clair-obscur, une colombe pose sa tête contre l’aile d’un corbeau. Du sombre émane un fragile parfum de vérité; du clair, une paix intense.
Tout est parfait.
Texte de Marc Vachon
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