J’attends depuis des semaines la fin de ces traitements et m’y
voilà enfin, mais cela ne signifie pas pour autant la fin, du jour au lendemain,
de tout ce qui m’accable à cause de ce cocktail de médicaments qui agiront en
moi pendant le prochain mois tout au moins. Je me permets de m’apitoyer sur mon
sort; j’ai ben le droit. D’abord, j’ai mal à peu près à tous les muscles de mon
corps. J’ai les jambes tellement lourdes que faire mon Qi Gong une trentaine de
minutes me demande un bon effort. Lorsque je reviens d’une marche, je dois
ralentir le pas en montant la « côte » que je n’avais jamais jusqu’à
maintenant remarquée et reprendre mon souffle. J’ai certainement pris du poids,
mais je peux vivre avec ça. J’ai toutefois de la difficulté à regarder mon
visage enflé et rougi – j’ai même le tour des yeux rouge et bouffi! Maintenant,
je dois composer avec un gros orteil infecté et prendre le temps de me tremper
les pieds dans une solution désinfectante. Depuis plusieurs jours, Marc traite
une pneumonie. Voilà que depuis hier j’ai moi aussi mal à la poitrine et je
commence à tousser. Nous avons prévu, il y a quelques mois, une retraite dans
un monastère de Boston suivant mes traitements. Le départ est prévu pour mardi,
c'est-à-dire la semaine prochaine. Si nous n’allons pas mieux, il faudra
remettre le voyage.
Mettons que, en ce moment, il m’est difficile de demeurer
positive. Ça va tu arrêter maudite marde!? Je veux retrouver ma santé, je veux
vivre! Ça va passer, je le sais ben, mais pour aujourd’hui,
je suis en tite boule.
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